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Dossier : Myriam Bédard

October 12, 2007

Sources :

Myriam Bédard coupable
Myriam Bédard de retour en cour
Absolution conditionnelle pour Myriam Bédard

Myriam BédardMyriam Bédard, triple médaillée olympique, a été arrêtée le 22 décembre 2006 pour enlèvement près de Washington, États-Unis. Celle-ci était recherchée pour l’enlèvement de sa fille. L’ex-biathlète était en voyage pour militer contre le « terrorisme bureaucratique » accompagnée de son conjoint, Nima Mazhari, et de sa petite fille. Selon la Couronne, Myriam Bédard se serait rendue aux États-Unis sans avertir le père de la petite de son départ, ni de son retour. La peine maximale pour ce type d’accusation est de 10 ans d’emprisonnement.

Le jury s’est prononcé sur la sentence le 20 septembre 2007 : coupable. Elle demandât au juge une absolution inconditionnelle – avoir un dossier sans tâche – pour pouvoir continuer de voyager pour ses projets qui l’amènent partout dans le monde (projet de 10 ans en Inde pour monter une équipe olympique de biathlon). Le 9 octobre 2007, elle obtient une absolution conditionnelle : sur une période de 2 ans, elle devra éviter de se procurer un nouveau passeport. Après cette période, son dossier se retrouvera sans tâche.

Cela m’amène à me poser une question : Est-ce qu’elle aurait eu un traitement de faveur compte tenu de son statut d’héroïne ? Pourquoi ce doute ? D’un côté, nous avons la peine maximale pour cette accusation, 10 ans d’emprisonnement. De l’autre côté, la requête d’absolution inconditionnelle de l’accusée. On part d’un extrême à l’autre : 10 ans d’emprisonnement ou une petite tape dans le dos. Et elle obtient une sentence favorable, l’absolution conditionnelle, ce qui me parait très discutable. Je suis sûr qu’une personne qui n’est pas connue n’obtiendrait pas se genre de sentence favorable, mais on n’en entend pas parler par les médias. On peut facilement faire un rapprochement avec les débats qui tournent autour du boxer Mike Tyson et ses démêlés avec la justice.

D’un autre côté, Myriam Bédard n’est seulement partie avec sa fille pour un voyage d’une durée non déterminée. Est-ce qu’elle mériterait un emprisonnement de 10 ans pour avoir « omis » d’en faire part à son ex-mari ?

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