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Adaptation cinématographique de jeu vidéo

October 30, 2007

DOA Xtreme Beach VolleyballJ’ai écouté récemment le film de Dead or Alive, DOA : Mort ou vif. Pour ceux qui ne le savent pas, DOA est un jeu de combat sur console, un peu comme le Mortal Kombat ou Street Fighter qui ont eux aussi été adaptés pour le grand écran il y plus de 10 ans. Tout comme les autres jeux du genre, les participants se combattent lors d’un tournoi. La particularité du jeu DOA est qu’il a été le premier à avoir des cheveux « animés » : qui bougent selon les mouvements, qui ne semblent pas « collés » au visage des personnages. Mais, pourquoi s’arrêter là ? Et oui, ils ont aussi animé les poitrines des héroïnes. Une « feature » très discutable pour ce genre de jeu, mais qui a eu une trop grande popularité auprès des joueurs. Ce qui a eu pour effet, la conception du jeu DOA Xtreme beach Volleyball, où on assiste à des parties de volleyball avec les héroïnes du jeu en bikini dans des décors à faire rêver.

DOA Side by SideCeci étant dit, je peux aborder l’œuvre cinématographique de DOA : Mort ou vif. Premièrement, le « cover » du DVD ne présente que les 5 personnages féminins du jeu. Tape à l’œil pour la clientèle clairement ciblée : les gars. Sincèrement, en voyant le DVD, je n’avais même pas fait le lien avec le jeu. Alors pourquoi cette image ? Car le scénario tourne autour de seulement ces 5 personnages. De la même façon que le jeu de volleyball avait pour but de montrer des corps féminins virtuels de toute beauté, le film s’en tient à la même fixation : des filles en bikini. Où sont donc les combats ? Contrairement à l’adaptation de Mortal Kombat, le scénario ne décrit pas le tournoi, mais plutôt une histoire plus ou moins reliée au jeu original.

Si on compare avec d’autres adaptations qui ont eu un grand succès comme Lara Croft Tomb Raider, un jeu qui avait aussi une certaine fixation sur le physique du personnage principal Lara Croft, interprétée par Angelina Jolie, l’histoire raconte une des nombreuses péripéties de celle-ci sans trop faire une fixation sur ses caractéristiques physiques.

De plus, l’adaptation de Lara Croft n’inclut aucune allusion au jeu. J’entends par là que dans l’adaptation de DOA, les participants sont suivis par des moniteurs et nous donnent l’énergie de ceux-ci comme dans le jeu : soit une barre d’énergie verticale au haut de l’écran lors du combat. Parallèlement, dans Doom, on se rappelle tous la séance d’environ 2 minutes où le spectateur se retrouve « à la première personne », dans les yeux du personnage principal, tirant sur les monstres. Cette vision « à la première personne » a été utilisée pour la première fois dans le monde du jeu par Doom.

Bref, je crois qu’une bonne adaptation d’un jeu vidéo doit se détacher de l’univers du jeu tout en respectant le scénario original du jeu.

J’attends avec impatience l’adaptation de Hitman qui sort à la fin novembre où le tueur à gage est incarné par Timothy Olyphant ( le pimp dans Girl Next Door ).

Je vous conseille de lire le billet sur le post à **** sur les adaptations “marketing” des jeux vidéo.

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