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Fragrances humaines

October 31, 2007

Ce billet est classé AO pour « Adult Only » : peut contenir des liens, des propos qui vont choquer ou qui s’adressent à un public adulte.

Je suis tombé tout récemment sur un billet de M. Martineau (Richard Martineau sur le site de LCN) qui portait sur un nouveau « parfum » : VULVA. Vous aurez sans doute deviné l’origine de la senteur… au cas où, je vous le donne en mille : les sécrétions vaginales. À première vue, ce produit semble être un parfum destiné pour les femmes. Mais si on creuse un peu plus loin, on se retrouve sur le site officiel : (ATTENTION, SITEWEB CONTIENT DES IMAGES TRÈS TRÈS EXPLICITES, CORPS FÉMININ NU) Smell me and come. Après une courte lecture (oui oui, j’ai pris le temps de lire dans ce site 18+… mais bon c’est quand même pour le cours !), on apprend que ce produit est destiné aux hommes et a le même effet que le Viagra.

P.S. : Le Prof ne m’a aucunement forcé, dirigé vers ce site web. Alors ne le tenez pas responsable pour ce billet. Je ne suis pas responsable de toute perte d’emploi ou de problème de couple relié aux liens sur ce blogue.

Parallèlement, il y a environ 11 ans, le joueur de basketball, Michael Jordan, lançait son eau de Cologne avec une touche de son odeur de sueur. Je ne sais pas pour vous, mais je doute que la petite touche de Michael apporte quelque chose au parfum. Tout homme peut suer par lui-même, non ? Est-ce que l’odeur de la sueur chez la femme a le même effet que celui de VULVA chez l’homme ?

À la lumière de cette observation, une question me vient à l’esprit : est-ce que notre société nous permet d’afficher nos pulsions sexuelles explicitement ? Je veux dire, la pilule (Viagra ou autres) est très discrète et pour l’intimité. J’espère, je vois mal pourquoi on en prendrait chaque matin pour aller travailler. Mais le parfum, lui, peut se porter tous les jours et est senti par tous ceux qui vous entourent. Et ceci crée l’effet voulu ou un jugement. Est-ce que notre société met de l’avant le phénomène « ici, maintenant et tout de suite » dans la sexualité ? Tout est à notre portée et ce presque en tout temps : les informations, le divertissement, la nourriture, la télévision et même l’internet commence à être de plus en plus accessible. Mais pour que tout soit à notre portée, il faut savoir où les trouver.

Et c’est exactement sur ce point que je m’inquiète : le désir comme le besoin de sexualité commence à être trop visible et accessible. En bon québécois : « Tu veux fourrer ? Tends le nez et choisis ! ». Cela me choque un peu de voir ce genre de produit là.

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